Le liste macabre des personnes décédées lors des troubles politiques au Sénégal s'allonge. Vendredi 9 février 2024 lors des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants suite au report de la Présidentielle trois (3) personnes ont péri. L'ancienne gloire Mame Gorgui Ndiaye est le premier à rendre l'âme dans des circonstances déchirantes et quelque peu relatées par ses proches qui accusent les gaz lacrymogènes qui l’auraient asphyxiés.
Selon les témoignages de sa famille, sa mort serait due aux effets des tirs de grenades lacrymogènes. Il y en a qui ont été lancées à proximité de sa maison, lors des manifestations consécutives au report de l'élection présidentielle au Sénégal. Tout l’intérieur de la maison a été ainsi envahi par la fumée. Ce qui lui aurait causé des difficultés respiratoires. Le faire changer de chambre et tenter de l’amener à l’hôpital n’ont finalement pu le sauver.
"Nous sommes conscients que c'est Dieu qui prend la vie. Mais sa mort est causé par les tirs de grenades lacrymogènes. Il a inhalé de la fumée provenant des tirs de grenades lacrymogènes. Et c'est la troisième fois que cela lui arrive. Mais cette fois-ci nous voulions l'emmener à l'hôpital, mais étant donné la situation son évacuation d'urgence a malheureusement été entravée par les manifestations en cours " regrette la famille.
Les tirs de grenades lacrymogènes ont causé sa mort
Selon les témoignages de sa famille, sa mort serait due aux effets des tirs de grenades lacrymogènes. Il y en a qui ont été lancées à proximité de sa maison, lors des manifestations consécutives au report de l'élection présidentielle au Sénégal. Tout l’intérieur de la maison a été ainsi envahi par la fumée. Ce qui lui aurait causé des difficultés respiratoires. Le faire changer de chambre et tenter de l’amener à l’hôpital n’ont finalement pu le sauver.
"Nous sommes conscients que c'est Dieu qui prend la vie. Mais sa mort est causé par les tirs de grenades lacrymogènes. Il a inhalé de la fumée provenant des tirs de grenades lacrymogènes. Et c'est la troisième fois que cela lui arrive. Mais cette fois-ci nous voulions l'emmener à l'hôpital, mais étant donné la situation son évacuation d'urgence a malheureusement été entravée par les manifestations en cours " regrette la famille.
À Saint-Louis le parquet annonce une enquête après la mort d'un étudiant
A l'Université Gaston Berger de violents échauffourées entre Force de l'ordre et étudiants se sont soldés par la mort d'un étudiant.
L'étudiant décédé se nomme A. Tounkara (22ans). Selon les informations parvenues à pressafrik, ce pensionnaire de l'UGB est mort par balle au cours d'une manifestation à l'UGB
Le Procureur de la République de Saint-Louis annonce qu’une enquête a été ouverte et confiée à la Section de Recherche.
Le ministre de l'Intérieur de son côté nie l'implication des Forces de l'ordre. Dans un communiqué Sidi Kaba soutient fermement que les "forces de l'ordre ne sont pas intervenues dans le campus universitaire où le décès est survenu pour y mettre de l'ordre "
Un gendarme lui aurait tiré une balle à l'abdomen et l'hôpital Principal aurait refusé de le prendre
Modou Gueye, une jeune commençant de 23 ans, résidant à Pikine Guinaw rail a reçu une balle à l'abdomen lui aussi alors qu’il partait prendre le TER. À l’hôpital, il a fallu l’intervention du journaliste Thomas Dietrich pour qu’il soit pris en charge, selon son frère Mame Dame que PressAfrik a contacté.
" Mon frère a reçu une balle au niveau de l'abdomen alors qu'il s'apprêtait à prendre le TER pour rentrer. Le gendarme qui l'a tué l'a bien visé. Parce que le premier tir est passé à l'abdomen c'est au moment de remettre un autre que je me suis érigé en bouclier pour l'empêcher. Je le répète celui qui l'a tué n'est pas un nervi mais un gendarme en tenue", lâche t-il au bout du fil.
Il accuse l'hôpital Principal d'être complice de la mort de son frère. "Ce qui me fait le plus mal est quand on est arrivé à l'hôpital Principal, on a refusé de le prendre. C'est moi qui l'ai sorti de la voiture et avant de le déposer sur le charriot. Il a fallu l'intervention d'un blanc (journaliste Thomas) pour qu'on le prenne en charge. Mais c'était trop tard. Ils sont tous complices de la mort de mon frère", regrette t-il.
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